J’ai le plaisir de vous annoncer l’existence d’une nouvelle rubrique sur le site internet de la revue « Golias », intitulée : « Libre pensée. » Le but souhaité est de penser en toute liberté les sujets de société qui nous préoccupent et, plus particulièrement, les sujets religieux qui font (trop) souvent la « Une » de l’actualité.
Le premier billet qui vient de paraître a précisément pour but de circonscrire le sujet :
Rentrons donc dans le cœur du sujet, si j’ose dire : « Dieu »
« Libre pensée » est une expression attribuée à Victor Hugo dans un discours de 1850, désignant, dans l’idéal, un mode de pensée et d’action qui ne se réfère pas à des postulats religieux, philosophiques, idéologiques ou politiques, mais se fie principalement aux propres expériences existentielles du libre-penseur, à la logique et à la raison (rationalisme, empirisme, pour se faire une opinion, doute pour éviter tout dogme).
Personnellement, je ne peux plus me fier à des vérités de foi invérifiables. Ma raison m’oblige à garder raison. Elle exige de moi honnêteté, lucidité, sens critique, doute méthodique. À se départir de la libre pensée, nous rejouerions sans fin le totalitarisme, l’Inquisition, les hérésies, la crise moderniste au nom des dieux, des fanatiques, des littéralistes et autres imposteurs.
Je le dis sans détour : je préfère les poètes, les mystiques, les athées aux religieux dispensateurs de « vérités divines ». D’autant que ceux-ci n’ont jamais apprécié ceux-là. Trop libres les premiers, hors cadres, areligieux par nature.
Partons sur ce chemin sans chemin
C’est ce chemin sans chemin que je vous propose de creuser semaine après semaine. À la manière de Charles Juliet (« Gratitude »), de Baruch Spinoza (« Traité théologico-politique »), de Jiddu Krishnamurti (« L’esprit religieux »), d’Ernest Renan (« Vie de Jésus »), d’Eugen Drewermann (« Fonctionnaires de Dieu »), de Friedrich Nietzsche (« Par-delà Bien et Mal ») et de tant d’autres encore.
En vous invitant à y prendre une part active, de par vos réflexions et expériences. Afin d’enrichir le débat, d’approfondir notre humanité en chemin et, en finale, le sens de cette vie donnée un jour sans que l’on ne comprenne trop pourquoi. « Lorsqu’on ne parle pas de l’essentiel rien d’autre ne peut-être dit d’important », écrit Irvin Yalom dans Le problème Spinoza. C’est aussi mon sentiment. À vous lire donc, chers amis lecteurs.
La nouvelle rubrique, avec le premier billet, sont accessibles ici : http://www.golias-news.fr/article6762.html
Spinoza est le philosophe de l’immanence radicale. Il écrira: « Quand l’homme passe à une plus grande perfection, il est heureux. » Pour lui, plus l’homme développe ses potentialités, plus il s’accomplit. Nous partirons à la découverte de Spinoza en compagnie d’autres philosophes tels que Michel Onfray, Henri Pena-Ruiz, Mathias Leboeuf, Frédéric Lenoir, Luc Ferry et Henri Atlan.
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J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte et blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésitez pas à visiter mon univers. Au plaisir
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Merci à vous. Vraiment. Je viendrai aussi vous visiter 😉 Et s’enrichir ainsi mutuellement.
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