Le Cardinal Burke ou l’Évangile aux pieds de la lettre
Quand Burke nous fait son numéro de cirque, c’est toujours de la haute voltige. S’il n’a pas le nez rouge du clown, il a la robe efféminée qui sait faire genre. C’est que, dans la cour des humbles, il ne fait jamais dans la dentelle.
Ultra-orthodoxe, pour ne pas dire pétri par « Vatican I », toujours tiré à quatre épingles, il sait vous rappeler la noble lettre de l’Évangile : « Pauvre tu seras, ton prochain tu serviras. » Serviteur infatigable du Christ, il sait pourfendre l’infidèle qui voudrait discréditer la Sainte Église. À commencer par François le complotiste, qui n’en rate jamais une pour vider l’Institution de son Sacré. Un antipape, juste bon pour l’échafaud de la Cour d’assises.
Burke est ainsi. Pour montrer ce qu’il ne faut pas faire, il sait allier le verbe à l’action. Vous rappeler, en toute chose, le point Cardinal. Certes, on l’aime ou on ne l’aime pas, comme tous les Saints qui ne laissent pas indifférents. Mais, ne vous y trompez pas : le juger sur les apparences serait médire sur sa Grandeur. Se faire servir malgré soi est, en réalité, signe de la plus grande humilité. Voyez-le tel le Christ souffrant, ployant sous le péché du monde.
Avec Burke, électron libre flanqué de deux anges noirs à ses pieds, l’esprit souffre décidément où il peut. Sainte Tradition apostolique oblige : l’Évangile aux pieds de la lettre, disais-je…
Pascal HUBERT
Entretien exceptionnel…
Une bataille inédite dans l’Église, menée notamment par des cardinaux ultraconservateurs
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