Simplement vivre
Je pense moins depuis que je vis mieux. Depuis que j’apprends à vivre, je me pose moins de questions. Je tente de vivre, comme je respire. Sans les pourquoi, sans chercher le sens. Moins de repli sur soi, davantage d’ouverture à autrui. C’est ainsi que la vie prend de l’ampleur, que mon existence prend le large.
Vivre est bien assez. Vivre est immense. Vivre à son rythme. Cheminer, sans autre raison que celle d’advenir. Il est tant de questions insensées, ressassées, sans réponse. Vivre, pour passer outre. Vivre, pour ressentir et comprendre autrement. Le pourquoi, la vie, le monde, les autres.
La vie devient belle, si le regard change. Un regard neuf sur soi. Pour se changer et changer le monde. Pour quitter le monde des idées, pour abandonner les pensées stériles. Pour passer à l’action. L’action de s’aimer, celle d’aimer. Dilater sa vie, celle d’autrui. Par delà ses failles, par delà ses blessures.
S’aimer intégralement, ne plus attendre l’impossible. Ne plus vouloir que l’autre change ni que change le monde. Se prendre soi et autrui. Tels que nous sommes, en chemin. Soudain, la vie prend d’autres couleurs, d’autres saveurs. Moins assombrie par le passé, l’enfance, le regard des autres.
Soudain, tout redevient possible. Le cœur et les mains s’ouvrent. Les siennes, celles des autres. Le besoin de reconnaissance s’estompe, l’enfant intérieur renoue avec l’estime de soi. Il cherche moins à convaincre. Plus sûr de ses pas, il se justifie moins. Suivre son propre chemin lui suffit amplement.
Il ne possède aucune vérité, aucune certitude. Il tente de vivre l’instant présent. Il s’ouvre et apprend à vivre, tout simplement. N’est-ce pas là notre plus belle part d’humanité ? Une part universelle, une part qui rassemble. Une part qui rejoint, ne divise plus. Ni par la naissance, la culture ou les croyances religieuses.
Il est souvent des rencontres auxquelles je repense, des paroles qui me travaillent, des mots qui me transforment. Des traces d’eux en moi, un échange qui descend dans les profondeurs de mon être. Une amorce de changement, un surcroît de vie. J’ai tellement besoin de l’autre, pour simplement vivre. Pour retrouver l’enfant en soi, pour se connaître. Pour devenir celui que nous avons à être. Pour vivre l’aventure de cette vie.
Unique et universelle…
RETROUVER L’ ENFANT EN SOI
par JOHN BRADSHAW
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