LES TUEURS À GAGES SONT DANS L’ÉGLISE !
Je voudrais revenir ici sur quelques expressions assassines du pape François : « Culture du déchet », en parlant de l’avortement ou de l’affaire « Vincent Lambert », ou encore « Tueur à gages », en dénonçant encore le recours à l’avortement pratiqué « au nom, dit-il, de la sauvegarde d’autres droits ». Il avait encore comparé l’avortement en cas de handicap du fœtus à un eugénisme « en gants blancs », comme celui pratiqué par les « nazis ».
Ainsi, « L’avortement n’est pas un moindre mal, c’est un crime. Abattre un individu pour en sauver un autre, c’est ce que fait la mafia, c’est un crime, un mal absolu ». Se rend-il seulement compte de la violence de ses propos ? De la souffrance des êtres humains qui se trouvent parfois confrontés à des choix extrêmement douloureux, dans des situations dont ils ne sont en rien responsables ?
Et s’il s’agit de condamner, alors que le donneur de leçons – ici au nom de l’Institution ecclésiale et de textes magistériels poussiéreux – soit au-dessus de tout soupçon. Or, combien de complicités au cours des âges ? Au nom d’une sacro-sainte réputation et contre la vie qu’elle prétend défendre. Faut-il rappeler, une fois encore, l’Inquisition, la collusion de l’Église avec le régime nazi et le blanchiment de l’argent mafieux, la déportation des esclaves, les filles mères contraintes d’abandonner leur enfant, le viol des enfants par des clercs et les avortements clandestins de religieuses ? Sans parler de l’homosexualité cachée de tant de prélats ?
Est-il licite de dire pour les autres et de ne pas faire pour soi ? Est-il licite de cacher ses crimes et de privilégier sa réputation ? Est-il licite de ne pas indemniser ses victimes et de les abandonner à leurs terribles souffrances ? Je ne pense pas que vous ayez quelque leçon de morale à nous donner. Vous n’aurez eu de cesse d’infantiliser la race humaine au nom de vos doctrines mortifères et obsolètes (à commencer par le mythe d’Adam et Ève, que vous avez pris au pied de la lettre, et qui justifie encore toutes vos dérives anthropomorphiques…).
Il est vrai que vous avez toujours préféré disposer de la conscience d’autrui, au nom de Dieu et de vos beaux principes, plutôt que de laisser les femmes et les hommes disposer librement de leur corps et de leur vie. C’est tout simplement de l’abus de pouvoir (« Donnez-moi votre vie, je vous donnerai le Salut ! »). Une morale typiquement patriarcale qui irrigue votre institution ecclésiastique depuis ses origines. Il est vrai que l’on ne peut attendre la liberté de son geôlier. Vous prenez les choses à l’envers, comme à votre habitude : en parlant au nom de votre dieu et de la défense absolutiste de la vie, vous refusez de voir la souffrance de vos contemporains et la complexité de nos existences.
Vos propos et vos postures sont un scandale impardonnable en regard de vos crimes contre l’humanité. Les tueurs à gages sont bels et bien dans votre « Sainte » Église. Et vous en êtes la tête. Au fond, j’aurais envie de vous retourner l’une de ces phrases-chocs dont vous avez le secret : « Si un grand ami dit du mal de ma mère, il doit s’attendre à recevoir un coup-de-poing ! »
Pascal HUBERT
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Tous ces bons catholiques qui s’extasient devant le pape François et, prétendent qu’il fait bouger les choses, se mettent le doigt dans l’oeil. Ce pape n’est pas différent de ceux qui l’ont précédé. Il ne cesse de juger et de condamner tout en défendant son Eglise pourrie jusqu’à l’os.
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C’est aussi mon avis, malheureusement. Il défend une certaine vision de l’humanité… à sauver !
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Il faut quand même savoir que tant que l’institution vaticane détenait la patente sur la contraception féminine (vinaigre d’honneur) fabriquée par moniales à destination des femmes riches et de certains bordels, l’Eglise n’était pas opposée à la contraception. Elle le devint lorsque l’industrie chimique et pharmaceutique la déposseda de ce marché financier important.
Le corps des femmes du moment qu’il rapporte de l’argent et des enfants à l’Eglise pour alimenter ses troupes et son commerce, est important.
Une femme qui avorte c’est un petit personnel en moins pour l’institution (c’est comme ça que l’Eglise voit la chose).
Ca n’a rien à voir avec le discours prononcé par le pape qui est une vitrine culpabilisante en vue de criminaliser l’acte et les femmes. L’avortement est vu en réalité sous l’angle d’une perte immense de profit financier et une perte conséquente d’exploitation humaine. C’est un propos non seulement machiste, sexiste mais aussi pervers et criminel.
Les femmes qui déposaient autrefois les bébés dont elles ne pouvaient assurer la subsistance dans les orphelinats, c’était comme ça que l’institution récupérait gratuitement des domestiques, de la chair fraîche, de futurs moines et moniales, des esclaves à son service.
De la même façon, lorsque les filles et les femmes étaient contraintes de prendre l’habit monastique par leur père ou le curé du coin, elles constituaient des domestiques supplémentaires pour le clergé avec des dots qui venaient grossir la richesse de l’Eglise.
Elles furent aussi au 19ème siècle et jusque dans les années 1980, une source immense de profit dans les couvents prisons partout en Europe et outre-atlantique.
L’enrichissement et la survie de l’institution doivent beaucoup au corps des femmes que l’on empêchait d’avorter, que l’on opprimait, que l’on forçait à des mariages sans amour, à une vocation religieuse forcée. Corps féminin opprimé qui représentait une valeur marchande et une bête de somme corvéable à merci.
L’Eglise rêve de voir à nouveau partout l’avortement interdit pour à nouveau, récupérer la main-mise sur les enfants, recréer des orphelinats avec vente d’enfants à prix d’or, avec reprise du pouvoir scolaire comme autrefois. C’est un fantasme puissant que d’abattre le monde laïc pour à nouveau régner sans partage sur l’accès aux soins de santé, l’éducation scolaire et aussi en partie le monde judiciaire.
D’où le fameux institut pour la dignité humaine qui en réalité, est une officine pour lancer des opérations d’envergure pour détruire les droits fondamentaux des femmes, noyauter les conseils de l’ordre des médecins, des pharmaciens, graisser la patte de différents politiques, ministères, et mettre en place une OPA pour remettre en place une éducation scolaire uniquement religieuse et catholique.
J’aimerais qu’on remette en mémoire au pape, le souvenir que ses prédécesseurs comme lui évitent d’évoquer comment les franciscains ont massacré des bébés catholiques orthodoxes, juifs, musulmans en Croatie en collaboration avec les oustachis. Des ultranationalistes croates pires que les nazis puisqu’ils massacraient les déportés y compris les bébés à la hache.
Et que non seulement le catholicisme romain a pleinement participé à ces génocides, mais a protégé le chef des oustachis avec l’aide de l’Opus Dei et de réseaux pour protéger les nazis également des représailles judiciaires.
Donc il est proprement scandaleux d’évoquer le nazisme à propos de l’avortement quand l’Eglise s’est rendue coupable au côté des nazis et oustachis et s’est extrêmement mobilisée financièrement, physiquement, moralement pour les défendre et les protéger des procès internationaux pour crimes contre l’humanité.
Si pendant très longtemps la plupart des croyants ont ignoré tout ça, nous sommes maintenant un certain nombre à savoir tout ça y compris nous les femmes croyantes. A ne plus ignorer la part criminelle conséquente et impardonnable de l’institution catholique romaine dans ces atrocités.
Et nous n’ignorons pas du tout non plus comment et pourquoi l’Eglise relance sans arrêt dans les pays baltes, la haine et la violence pour remettre le chaos et en quelque sorte finir le travail…
Comme nous n’ignorons pas pourquoi elle tient tant à sanctifier des criminels et papes ayant soutenu ces crimes.
Alors un peu de décence, François…vous feriez mieux de faire profil bas au lieu de lancer des accusations aussi violentes.
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Je ne peux qu’unir ma voix à votre indignation et aux éléments que vous accumulez, sinon pour convaincre au moins pour dénoncer la perversité criminelle de cette « secte qui a réussi… économiquement et politiquement » grâce à l’hypocrisie des « grands de ce Monde » et à de multiples chantages et crimes de toutes natures. Je reporterai l’article de Pascal sur ma page « Lutte contre LES cultures du viol » et je sollicite l’autorisation de le faire suivre par l’intervention tellement pertinente de Françoise. Je rajoute aux dénonciations les trafics rentables et internationaux d’enfants en bas-âge.
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Oui, cette emprise de l’Église est proprement incroyable. Elle dure depuis si longtemps, malgré les dégâts incommensurables occasionnés.
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