« POUR VOUS, QUI SUIS-JE ? »

« POUR VOUS, QUI SUIS-JE ? »

Il soulevait les foules.

Nous ne sommes témoins de rien. Mais voilà que Jésus est tombé dans l’inconscient collectif. Enfin, depuis 21 s. et dans certaines contrées du monde seulement. Après tant d’abus missionnaires sur les « indigènes ». Sachant que l’histoire de l’humanité remonte à l’apparition des premiers Hominines. Il y a plus de sept millions d’années…

Pure fabrication religieuse, chimère de l’esprit, tombée d’un ciel imaginaire.

Et voilà comment un mythe est né, plus réel que le réel lui-même. Et voilà comment l’Église est née, se prenant pour Dieu. Sous peine de mort, d’excommunication, de vous envoyer en enfer. Pour un doute, un péché prétendument mortel, une liberté de pensée ou de conscience.

Les temps furent cruels pour nos ancêtres, baignés dans la peur et l’ignorance. Assujettis à un système théocratique. Bien que les siècles furent passés, et avec eux l’avènement de la raison et la preuve du mensonge des religions. Mais, le mal est fait, ancré désormais au plus profond de nos inconscients. Sous la terrible emprise du conditionnement.

Comment ne pas hurler à la supercherie, ne pas rejeter enfin l’imposture millénaire ? Parce que tout s’avérait faux, qu’il n’est plus possible désormais de tirer la moindre vérité d’effroyables croyances cent fois révisées.

Et pourtant, combien restent encore prisonniers par peur, ignorance, assujettis à ce même conditionnement ? Sans la moindre expérience, loin de toute fidélité à soi. Ainsi de tous les monothéismes, obligés de passer par le crible de la raison, après avoir persécutés au nom de leur sainte Vérité.

Que de crimes commis, et de générations sacrifiées ! Sans le moindre progrès pour l’humanité, seulement un retard incommensurable. À l’encontre des femmes d’abord, impures de naissance. Vouées à demeurer éternellement soumises aux hommes. Un « génie féminin » inventé par des mâles, et dont elles n’auront évidemment jamais profité. Que d’absurdités déjà, au nom des dieux inventés…

Seule la raison aura permis de se dégager de tant d’obscurantismes, de tant d’illusions. D’un tel archaïsme, défiant toute véritable modernité.

Au fond, tout était faux. Et il suffirait que le clergé reconnaisse enfin la vérité pour que les croyants sortent soudain de leur aveuglement millénaire. Mais, au lieu de cela, il préfère réformer. Encore, et toujours. Taisant du même coup ses illusions meurtrières. Tout est décidément question de pouvoir, de tant de mensonges, et de bien peu de vérité…

Après tant d’abus de pouvoir sur les corps et les consciences, l’emprise de l’Église criminelle n’a que trop duré…

Pascal HUBERT

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7 réponses sur « « POUR VOUS, QUI SUIS-JE ? » »

  1. Je crois surtout (et ça n’engage que moi) qu’il y a eu une gigantesque opération de récupération et d’instrumentalisation de la personne et du message de Jésus.
    Une sorte de détournement complet par des humains seulement épris de pouvoir temporel, mais ayant compris qu’en réduisant Jésus et son message à une dimension religieuse, donc de pouvoir temporel, c’était le moyen de se faire Dieu à la place de Dieu et de conditionner les populations à tous les niveaux pour des intérêts privés, de se faire une place au soleil.
    Ce qui m’amuse maintenant, c’est que lorsque tu mets les clercs face à un Jésus critique des clergés et qui n’hésite pas à les considérer comme des marchands d’illusions, certains te disent: ah mais oui mais il critiquait seulement les mauvais clercs…pas les clergés.
    Ben si, Jésus critiquait les clergés dans leur ensemble, parce qu’utilisant Dieu comme un fonds de commerce pour disposer de privilèges, de pouvoirs temporels et d’influences.
    Dieu ne doit pas être utilisé pour faire ça.
    Jésus le dit clairement. Ca entre en contradiction complète avec la voie spirituelle qu’il explique et propose.

    Et il n’a surtout pas voulu créer de religion.
    C’était un message pour accéder et cheminer en soi-même. Pas une démarche de conditionnement et de pouvoir ni de croyance.

    Pour conclure, je te passe une chanson de Nilda Fernandez qui explore justement cette question en lui-même et en musique. De famille protestante, Nilda n’a cessé de chercher Dieu mais plus il avançait, plus c’était une recherche spirituelle hors religion et dans la rencontre avec lui-même et les autres.

    Un bel outil de réflexion je trouve et de méditation que je te partage:

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      1. Oui. C’est toujours à explorer parce que le message est riche et résonne différemment pour chacun d’entre nous aussi de là où nous parlons et où nous en sommes.
        Et puis Jésus est lié à une culture juive et ça, tu vois, quand tu creuses un peu la culture juive, tu comprends certaines choses qui sont en réalité christianisées, c’est à dire ramenées à une approche chrétienne que n’avait pas Jésus du tout. Ce n’est qu’une interprétation.
        Sur l’Envers il y a quelques jours, j’ai recadré un intervenant qui ne voit Marie mère de Jésus que sous l’angle dogmatique chrétien. Il n’arrive pas à voir Marie comme juive et obéissant à des rituels juifs de son vivant.
        Je trouve ça complètement dingue, cette espèce d’ignorance et de déni identitaire à propos de Marie. Ca a été une femme juive, soumise aux diktats de la religion juive et dans un certain cadre social, relationnel. Donc Jésus aussi de facto, d’autant qu’il est paria dans sa propre famille puisqu’il n’est pas le fils de Joseph. Et Marie reste une paria aussi puisqu’elle a eu un enfant d’un autre homme que son mari. Et que c’est aussi ce statut de paria qui va creuser chez l’un comme chez l’autre une voie spirituelle différente. Qui les place face aux limites d’un système à la fois religieux, sociétal, politique, intellectuel.
        Je trouve toujours hallucinant de placer Jésus et sa famille, son entourage de disciples dans un fonctionnement chrétien alors qu’ils sont tous juifs et donc obéissent à d’autres règles, d’autres conceptions. Je ne sais pas si c’est dû à une certaine paresse intellectuelle, à de l’antisémitisme qui ne dit pas son nom ou simplement à une croyance limitante, mais cette espèce d’appropriation de Jésus dans un moule culturel qui n’est pas le sien, me paraît participer à une plus grande errance autour de sa personne comme de son message.

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  2. Gérard Mordillat
    Jérôme Prieur
    EAN : 9782020475013
    402 pages
    Éditeur : SEUIL (04/11/2000)

    Résumé :
    Avec Jésus contre Jésus, Gérard Mordillat et Jérôme Prieur mènent leurs propres investigations à travers les récits de la Passion et de la Résurrection. Ils éclairent d’un jour nouveau les contradictions innombrables entre les Evangiles et l’histoire, découvrent des indices surprenants, explorent les hypothèses les plus audacieuses pour reconstituer les secrets de fabrication du Nouveau Testament. Leurs témoins sont Lazare, Judas, Barabas, Simon de Cyrène, Joseph d’Arimathie, Marie-Madeleine, toutes les figures obscures de cette histoire, et la plus obscure d’entre elles, celle de Jésus lui-même, crucifié comme « roi des juifs »… Un personnage insaisissable sous les identités multiples que les évangélistes lui ont attribuées.

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      1. Je te partage quelques mots tirés de mon dernier livre « D’une Vérité à l’autre » :

        « Reste, pour le chrétien, à se défaire de l’ultime illusion, la plus redoutable sans doute : non seulement Jésus n’est pas Dieu, mais il n’est pas davantage un « homme parfait ».
        Et ce pour plusieurs raisons.

        Au vu de la mythologie des textes, je n’aperçois aucune raison de m’arrêter en chemin pour garder à tout prix un « noyau dur », inaltérable et authentique. Autrement dit : il n’est pas de « Parole de Dieu », il n’est pas de vérité à tirer de textes aussi in-certains, épars et superstitieux. Il faut cesser de leur donner foi. En ce compris, donc, à l’égard de ce qui serait dit de Jésus.

        Le personnage de Jésus restait soumis à son époque. Il attendait la venue imminente du Royaume et gardait de Dieu – son Père – une vision anthropomorphique qui fondera tout l’enseignement expiatoire de l’Église. Il est donc un homme ordinaire, perfectible.

        Et puis, à en croire certaines de ses paroles, Jésus avait des mots durs à l’encontre de ceux qui ne se convertiraient pas à la « Bonne Nouvelle » qu’il venait annoncer. « Je suis venu jeter le feu sur la terre » (Luc 12,49). « Je suis venu non pas pour apporter la paix, mais l’épée » (Matthieu 10,34). Jésus traite ses contemporains de « race de vipères » (Matthieu 12, 34), manie l’imprécation (« Malheur à toi…»), chasse les marchands du temple de Jérusalem et les invective : « Ma maison sera une maison de prière, mais vous, vous en avez fait une caverne de bandits » (Luc 19,46). Il rudoie son premier disciple, Pierre, qui fait de lui le « Messie » annoncé par les prophètes juifs, mais un Messie « triomphant », en prononçant le fameux « Vade retro Satanas (Derrière moi, Satan) » (Marc 8,33). Sans oublier ces terribles paroles de condamnation : « En-suite il dira à ceux qui seront à sa gauche : retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges » (Matthieu, 25, 41).

        Enfin, et surtout peut-être, force est de constater que l’on sait bien peu de choses sur Jésus. Ainsi, à supposer qu’il ait existé : qui a-t-il été ? Qu’a-t-il réellement dit et fait ? Que souhaitait-il perpétuer après sa mort ? Nous savons seulement qu’il était juif, né à Nazareth, crucifié à Jérusalem aux alentours de l’année 30 de notre ère. Et qu’à proprement parler, il n’a pas « fondé » le christianisme… Ainsi, le « Jésus de l’histoire » nous échappe…

        Bref, ni Dieu, ni Christ, ni prophète, mais un homme ordinaire – fut-il, à certains égards, en avance sur son temps.

        Un homme dont l’histoire sera ensuite récupérée et déformée par ceux qui ne l’ont pas connu : Pierre, Paul (le premier qui don-ne à Jésus le titre de Christ et dit « mort pour nos péchés » ou parle de « mourir et ressusciter », montrant par là qu’il est familier des traditions initiatiques) et le témoignage des autres disciples, qui mêlent mythes païens et faits historiques .
        Histoire reprise ensuite par l’Église qui n’aura cessé de sacraliser Jésus (« Sauveur de l’humanité ») et de se sacraliser au passage. Avec, depuis XXI siècles déjà, « l’histoire Sainte » que l’on sait…

        Force est de constater qu’il serait absurde de spéculer encore sur ce qu’un tel « Dieu » ou « Jésus » attendrait de nous. Il serait tout aussi absurde de se conformer à un être aux contours incertains, alors même qu’il s’agit de devenir soi. Évidemment, renoncer à un modèle, un prophète, un dieu, c’est ne plus faire dépendre d’eux notre vie sur terre ni notre prétendu « Salut ». C’est entrer dans un non-savoir radical. C’est refuser toute soumission, par fidélité à soi. C’est devenir enfin adulte (un « monde majeur », disait Bonhoeffer, et non plus un « Dieu bouche-trou »). Il s’agit bien là d’un pas gigantesque à opérer. Et les résistances sont forcément à la mesure de la remise en question exigée.
        Mais là, me semble-t-il, se joue notre avenir si nous le désirons commun : l’abandon des doctrines particulières et le creusement sans concession de notre humanité commune. Ce n’est évidemment pas le chemin le plus aisé ou le plus ordinaire, mais penser comme la masse croyante n’a jamais été « prophétique ». Partons enfin de notre humanité, chacun approfondissant sa singularité. Il s’agit bien d’être en avance sur son temps.

        Nietzsche avait décidément raison : « Et pourquoi n’irais-je pas jusqu’au bout ? J’aime à faire table rase. »

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  3. Coucou Pascal

    Je découvre ce message aujourd’hui. Tout d’abord merci pour ce partage.
    Mais il me semble que tu confonds deux choses.
    Les écrits sur Jésus ne sont pas les siens. Se ne sont même pas ceux des disciples.
    Déjà l’Ancien Testament, les historiens sciences des religions posent la question depuis quelques années de savoir s’il n’y aurait pas eu finalement un unique rédacteur qui serait Siméon Le Juste.
    Grand intellectuel juif qui aurait décidé aux alentours de -200 ans avant notre ère, de faire contrepoids de la culture polythéiste grecque et de construire toute une mythologie via un ouvrage qui s’apparente aux mythes grecs.
    Ce n’est qu’une hypothèse mais pour certains historiens, le style, les expressions similaires tendraient à prouver que l’ensemble des textes provient d’un même écrivain.
    Ca c’est pour l’Ancien Testament. Genre gros pavé dans la mare déjà. Et qu’évidemment les théologiens ni les institutions chrétiennes ni même juives ne souhaitent surtout pas voir médiatisé.

    Pour ce qui est du Nouveau Testament: Jésus n’a rien écrit. Il n’a jamais voulu créer de religion non plus.
    C’était pas le but de la manoeuvre. C’était juste de faire passer un message pour témoigner de son parcours spirituel et comment parvenir à une certaine plénitude aussi bien avec soi-même qu’avec les autres. Et ce message a été ensuite récupéré, tordu, changé, adapté, modifié je ne sais combien de fois jusqu’à ce que nous ayons les évangiles. Bref, l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours.
    Donc comment veux-tu être sûr et que qui que ce soit soit sûr que les paroles lui étant attribuées sont les siennes?
    On a même pas la preuve archéologique et historique de son existence. Alors comment être sûr que ce qu’il aurait dit soit vraiment de lui?

    Ce qui moi me paraît essentiel, c’est la convergence sur le personnage et différentes situations qui sont évoquées. Certaines paroles aussi reviennent sur tous les écrits. Là tu peux te dire: oui, ça Jésus l’aurait sans doute dit. Mais tout ce qui est divergent, est souvent le fait de légendes pour brosser dans le sens du poil, tel ou tel responsable communautaire. On a l’exemple notamment avec la légende qui voudrait que Pierre a été désigné par Jésus pour lui succéder. Alors que c’est totalement faux.
    Jésus n’a jamais confié à Pierre de devenir le prochain Jésus après sa mort.
    C’était une affaire familiale à la base. Et si les gens ont deux sous de culture juive, la passation se fait au sein de la famille, pas à l’extérieur. C’est pourquoi Pierre et Paul ont enclenché des bagarres intenses contre Jacques le Juste frère de Jésus et dépositaire du message, puis entre eux.
    Et ça se retrouve dans les textes. Les harangues de l’un comme de l’autre sont comme un match entre deux compétiteurs pour disposer du pouvoir. Comme tu le retrouves d’ailleurs entre certains juifs religieux pour tenter de convaincre l’autre. C’est typique. Mais ça n’a pas pour autant valeur d’exactitude.

    Jésus n’a pas voulu créer de religion.
    La Bonne Nouvelle dont il parle, c’est le cheminement spirituel intérieur.
    Le Père qui existe avant lui est l’unité d’énergie divine en toute chose, en tout être vivant, en toute création. C’est l’esprit créateur.
    Jésus incarne le Fils, c’est à dire le chemin spirituel vivant dans cette vie terrestre. Le corps, donc.
    Il montre physiquement les étapes d’un chemin spirituel jusqu’à l’illumination symbolisée par la Transfiguration d’abord qui aura son pendant après la Passion qui symbolise la nuit noire de l’âme, avec la Résurrection.
    Et l’Esprit, c’est à nouveau l’énergie du Père et du Fils pour accompagner chacun dans cet éveil et ce chemin spirituel. L’aboutissement du travail spirituel, autrement dit l’âme pure.
    Et le tout créée une énergie trinitaire. Qui participe à toutes les métamorphoses et les évolutions et les subtilités.
    Un peu comme les trois couleurs primaires qui créent tout l’éventail de couleurs possibles et imaginables.

    Pourquoi Jésus se met en colère? Parce que le chemin spirituel n’est pas et ne sera jamais un commerce, ni un pouvoir matériel sur les autres comme le sont les religions. C’est un contresens, c’est une instrumentalisation et un détournement complet de la spiritualité au service du profit matériel.

    Et chacun si ce n’est dans cette vie, au moins dans l’autre, devra passer par un éveil spirituel intense.
    Ca fait partie du parcours.
    Et ça peut faire peur parce que ce parcours est exigeant et divise les individus plus qu’il ne rassemble.
    Pourquoi? Parce qu’un tel parcours oblige à travailler tes peurs primordiales, tes dénis, ta dualité, ta complexité, de t’accepter dans ton intégralité pour pouvoir accepter et aimer l’autre. Tout ce que repoussent la plupart des humains.
    Ce parcours c’est exactement tout ce que ne veut pas affronter l’humain. Mais qu’à un moment donné ou un autre il fera.

    Et là tu vois à quel point finalement tu retrouves tout ça dans d’autres cultures, dans d’autres philosophies et qu’il y a une convergence spirituelle commune.
    Tu vas retrouver ça aussi dans le mythe de la caverne, chez bouddha, dans les sagesses hindoues, chez les amérindiens…
    On est loin d’un principe religieux.
    On est dans une autre dimension profondément intérieure et spirituelle.
    Mais qui a été détournée en religion par des opportunistes et avides de pouvoir.
    Et peut-être aussi parce qu’à l’époque de Jésus, les gens n’avaient pas l’éducation suffisante ni les connaissances suffisantes pour pouvoir admettre ce genre de parcours hors d’une dimension religieuse.
    Faut pas oublier que l’on est à son époque, en plein dans le démarrage de la civilisation des empires avec une société patriarcale qui travaille sur le pouvoir temporel, la propriété, la conquête.
    T’imagine bien que Jésus qui ne veut pas de pouvoir, qui ne veut pas de religion, qui parle d’un parcours spirituel en soi et qui critique fortement les clergés, les riches, les hommes de Loi, c’est un ovni.
    Et pourtant, ce chemin, les gens de façon intuitive, sentent bien qu’il s’agit d’un parcours qui aboutit à une authentique sérénité et harmonie en soi et avec les autres. D’où une forte attraction, qui menace de facto, toute la construction sociale, religieuse et empirique et politique.

    Voilà, j’ai essayé de te répondre comme je ressens ce parcours et comment Jésus il me semble s’inscrit dans une transmission physique de ce parcours. Un parcours spirituel qui a été mal compris et que seulement maintenant, parce que nous disposons de plus d’informations, de recul aussi et d’une moindre adhésion littérale au message, mais aussi de connaissances sur différents sujets spirituels et démarches spirituelles, nous comprenons mieux ce type d’approche et forcément, nous ne pouvons plus lire les évangiles ni la Bible pareil.

    Maintenant, ce que je te dis n’est que ce que je ressens là où j’en suis actuellement dans mon parcours spirituel.
    Ca évoluera forcément puisque tout est mouvant. Et ça n’est que ce que moi, je ressens du parcours en ce moment. J’ai bien conscience que chacun de nous, en a un éclairage différent, au regard d’un parcours de vie différent, d’une sensibilité différente, de choses à travailler en nous différentes aussi.

    Toi tu verras ça autrement avec ta sensibilité, ton parcours, ce que tu as à travailler.
    Et c’est bien aussi. Je pense que tout est juste au final sur ce cheminement intérieur.

    L’essentiel est il me semble d’y entrer et d’y cheminer. C’est le chemin qui est intéressant dans ce qu’il nous ouvre de portes, de métamorphoses aussi intérieures, d’étapes de compréhensions différentes et de guérisons aussi par rapport à de grosses galères d’avant ce parcours.

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