Andréa Richard : du cloître à la vie laïque…

Andréa Richard : du cloître à la vie laïque…

« Il y avait, en moi – c’est plus clair aujourd’hui – deux personnalités qui croyaient devoir se combattre : la femme d’action, toujours en quête de nouveaux défis à relever, et la femme mystique, à la recherche de la plus pure union à Dieu. C’est pourquoi tous mes efforts pour concilier les entreprises de l’une et de l’autre se heurtaient si souvent à la désapprobation des uns ou des autres. La grande idéaliste que j’étais croyait, bien naïvement, que tout ce qui se fait sincèrement porte toujours à d’heureuses conséquences. »

Andréa Richard, Femme après le cloître

Pour aller plus loin/acheter les livres d’Andréa Richard :

. Femme après le cloître: autobiographie 1995

. Au-delà de la religion : liberté d’envol 2004.

. L’essence de la vie 2007

. Au-delà de la religion: pour une spiritualité laïque en mouvement essai 2009

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13 réponses sur « Andréa Richard : du cloître à la vie laïque… »

    1. Merci Françoise pour ta réflexion juste et pertinente.
      « Hors dogme et religion« . Cela a été pour moi le premier pas avant de devenir –agnostique-! Je ne crois plus en aucun Dieu, car il faudrait plus grand que Dieu pour créer Dieu. Dieu peut-il se créer lui-même? Cependant je suis agnostique dans le sens que tout est tellement merveilleux, en contemplant la nature, et les planètes sont tellement nombreuses, que je me dis : qui sait? Il y a peut-être une autre vie après la mort, le monde des esprits? Rien ne prouve qu’il y a et rien ne prouve qu’il n’y a pas. Theillard De Chardin voyait Dieu comme un grand tout qui renferme tout, à l’image de l’arbre : la racine, le tronc, les branches, les feuilles, la fleur….
      « fondamentalistes islamiques.«  Trop de tolérance devient de la lâcheté. C’est déplorable! Et c’est malheureusement ce qui a permis la montée de l’islamisme religieuse fondamentaliste, extrémiste et dangereuse!
      « assiste à une prise de conscience massive de l’impact abusif des religions par le passé«  Oui.
      « une protection de la liberté religieuse et des croyances, et dans le même temps, une protection de l’absence de croyances religieuses, spirituelles.«  Les croyances religieuses ne sont pas –spirituelles- elles sont dogmatiques et doctrinales.
      Mes salutations cordiales,
      Andréa

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      1. Bonjour Andrea,

        Merci pour ta réponse et ton témoignage.
        Pour avoir fait une expérience de mort imminente lors d’un coma dépassé, quand j’avais entre 18 et 19 ans, je ne peux pas, contrairement à toi, devenir agnostique. L’expérience ayant été extrêmement forte au plan spirituel autant que physiologique, je ne peux que remercier Dieu pour ce cadeau et pour m’avoir permis de l’approcher un tout petit peu mieux que dans le contexte religieux, doctrinal et dogmatique.
        Pour moi, dans l’expérience que j’en ai, Dieu est une énergie spirituelle très puissante présente à chaque instant et en chaque être vivant et non vivant. C’est aussi la fameuse lumière blanche à forte densité et attractivité, dont nous parlons tous et toutes lors d’une EMI et qui se manifeste très rapidement à nous quand nous sortons de notre enveloppe corporelle. Pour moi, ça rejoint des savoirs de physique quantique, des savoirs sur les liens énergétiques, les degrés ludiques, les variétés stochastiques.
        J’ai rencontré une femme clown, Meriem Menant, qui s’intéresse à ce genre de question et qui a même créé un spectacle qui s’intitule: Dieu est-il une particule? Si le spectacle est extrêmement drôle, il pose je trouve, pas mal de questions scientifiques sur le sujet, loin d’une approche théologique, religieuse.
        Et c’est je trouve, ce qu’il faut aujourd’hui à nos sociétés pour penser le sujet et l’explorer, par delà l’héritage culturel du roman clérical religieux, quel qu’il soit d’ailleurs.

        Et j’ai découvert les travaux du physicien Philippe Guillemant, mais aussi les travaux d’histoire des religions au plan scientifique du lyonnais Bernarc Barc via un de ses anciens élèves: Jean-Philippe Smadja.
        Ce dernier a fait une conférence gesticulée sur le sujet extrêmement pertinente et visible sur youtube: La décroyance. Tu pourras la trouver facilement. Je te la conseille car elle ouvre à des connaissances sur l’histoire des religions, qui, de mon point de vue en tout cas, devraient être enseignées dès le collège.

        Concernant l’islam fondamentaliste, je trouve l’islam populaire (hors clergé) beaucoup plus conscient et ce depuis longtemps, des ravages de son propre fondamentalisme que le christianisme (catholicisme, orthodoxie et protestantisme inclus), plus conscient aussi par rapport au judaïsme ou à l’hindouisme vis à vis de leurs courants fondamentalistes respectifs.
        Youssef Chahine avait fait il y a longtemps maintenant, un très beau film, le Destin, qui montre bien qu’à la base, la religion est pondérée, spirituelle, conviviale et joyeuse, proche du soufisme. Et qu’elle a été tordue et déformée par la doctrine et des dogmes mal compris pour servir des intérêts politiques et guerriers territoriaux. Et on le voit aussi au travers du premier manuel d’érotologie occidental, islamique (l’équivalent du kamasutra hindou), écrit par le Cheik Nefzaoui, le Jardin Parfumé.
        Sauf que depuis une bonne quarantaine d’années, ces savoirs ancestraux positifs ne sont plus enseignés, transmis, mais vampirisés et remplacés par le fondamentalisme.
        Donc il me semble que la première chose à réveiller, c’est ce type de savoir qui quelque part, fait unité entre tous dans les valeurs humanistes que ça suppose. Quelles que soient nos convictions religieuses, spirituelles ou pas d’ailleurs. Ca et l’étude des sciences religieuses, enseignée par des historiens des religions non théologiens, bien sûr.
        Si tu reprends la liste des valeurs humaines de Shalom Schwartz, tu vas pouvoir identifier que dès lors qu’on quitte dogmatisme et doctrine, les croyants autant que les athées ou les agnostiques partagent et se retrouvent unis par les mêmes valeurs.
        Et il me semble que c’est sur ce socle que nous pouvons vivre tous ensemble une laïcité heureuse.

        Ce qui veut dire aussi en parallèle dénoncer et mettre en lumière les méfaits de tous les fondamentalismes, les dérives religieuses passées et présentes, les ravages des sectes.
        Tout autant que dénoncer les pouvoirs industriels et financiers qui vont alimenter ces barbaries pour tirer bénéfice sonnant et trébuchant du chaos.
        Mais il faut pouvoir le faire de façon internationale. Pas juste de façon isolée dans nos pays respectifs, même si c’est déjà bien. Il faudrait pouvoir se coordonner les uns avec les autres pour travailler et réfléchir ensemble à comment nous prémunir autant de l’instrumentalisation fondamentaliste et religieuse, que de l’instrumentalisation politique des fondamentalismes ou des dogmes religieux.
        Parce que se sont les deux ensemble qui mettent le couvercle et le chaos dans nos populations.
        Et ça, c’est juste plus possible. Et ça doit pouvoir être dit haut et clair. Sans non plus tomber dans un autre extrême plus laïc que laïcard tu meurs. Parce que là encore on tombe dans le dogme et la doctrine. Et nous savons où ça mène…

        Le point d’équilibre, de tempérance, de lutte et aussi de respect à trouver tous ensemble, je pense que c’est sans doute crucial pour l’avenir. Bien plus que nous pouvons le percevoir actuellement. C’est l’intuition que j’en ai du moins.

        Au plaisir d’échanger avec toi.

        Bien cordialement
        Françoise

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  1. Un beau témoignage constructif. Merci du partage à toi Pascal et à Andréa.
    Si personnellement, je garde foi en Dieu, hors dogmes et religions, je partage beaucoup de la critique d’Andréa sur le poids de l’endoctrinement, mais qui aussi s’inscrivait jusqu’à encore récemment, dans un objectif pour les gouvernements aussi bien démocratiques que non démocratiques, de soumettre les individus à des rôles très figés, aussi bien hommes que femmes.
    Depuis l’avènement des droits des femmes, des enfants au plan international, avec aussi massivement, la perte de présence et d’emprise du clergé catholique dans bien des domaines d’activités (sanitaire, éducatif, social et judiciaire) dans le monde occidental principalement, on assiste à une prise de conscience massive de l’impact abusif des religions par le passé dans tous les aspects finalement importants de la vie, ce qui conditionnait la société humaine dans la peur, la honte, la culpabilité si les gens adoptaient une vision différente.
    Il est depuis environ 30 ans, plus facile de se construire sans emprise religieuse dans nos pays occidentaux. Même s’il y a des exceptions. En tant que française, j’apprécie la loi de 1905 et son rappel constant aussi bien pour permettre une protection de la liberté religieuse et des croyances, et dans le même temps, une protection de l’absence de croyances religieuses, spirituelles.
    Son application reste difficile. Car de plus en plus de lobbys, au nom d’un certain libéralisme religieux, tentent de casser la loi de 1905. C’est valable au tout premier chef pour les lobbys politiques catholiques extrémistes liés à des grandes familles nobles du monde industriel, militaire, financier et juridique, qui savent très bien s’allier politiquement avec l’islam fondamentaliste quand il s’agit de limiter les droits fondamentaux, empêcher l’exercice plein et entier des libertés fondamentales collectives comme individuelles. Le pire étant que ces lobbys font partie des premiers financeurs et vendeurs d’armes pour des groupuscules fondamentalistes islamiques.
    Je soumets cette petite réflexion à tous les deux:
    Il me semble que les religions dans leur ensemble, sont en perte d’influence de plus en plus, partout dans le monde. Parce que le niveau éducatif a grimpé suffisamment pour que les populations sortent peu à peu d’un comportement suiviste et infantile spirituel. Et que du coup, beaucoup d’institutions religieuses se tournent vers des groupes fondamentalistes, dans l’espoir de regagner une certaine emprise, un certain crédit et surtout se maintenir à flot financièrement, politiquement également. Et que les pouvoirs politiques se radicalisant aussi, de la même façon que les systèmes ultra libéraux capitalistes alors qu’ils sont de plus en plus désavoués de par les crises et catastrophes écologiques actuelles, ils ont aussi besoin des fondamentalistes pour continuer d’asseoir leur domination.
    L’utilisation du fondamentalisme, comme stratégie du choc (selon les termes de Naomi Klein) pour continuer malgré le réchauffement climatique, à dominer planète et individus et les exploiter sans vergogne me paraît très grave. Car cela veut dire que certains groupes d’individus pour conserver une main-mise et toujours plus d’argent, sont prêts à sacrifier une partie de la population, simplement pour continuer à gagner de l’argent et disposer du pouvoir suprême. Et pour moi (cela n’engage que moi)ce comportement justifie d’une certaine façon cette « tolérance » qui en réalité est une stratégie politique pour instaurer la peur et l’obéissance, la destruction des libertés collectives et individuelles.
    En France par exemple, un certain nombre de citoyens savent que toute la mouvance islamiste qui s’est installée dans les années 80 dans les cités populaires, a été encouragée dans cette démarche par des gouvernements qui prétendaient museler et canaliser ainsi la révolte de la jeunesse dont les parents ont été les premiers exposés au chômage, à la misère, à l’exclusion, sans espoir d’en sortir ou presque. Et quand aujourd’hui, les gouvernants font mine de s’étonner des dérives et de l’endoctrinement, quelque part c’est complètement invraisemblable quand on sait qu’il était plus important dans les années 80 de placer un imam un peu radical pour faire oublier aux citoyens musulmans pauvres de contester le chômage massif, la précarité, le mal logement, les problèmes sociaux, éducatifs, etc. Et que ces dernières années, beaucoup de maisons des jeunes et de la culture, ainsi que des structures sociales de proximité ont été carrément fermées, exposant encore plus ces citoyens au risque de l’embrigadement religieux fondamentaliste puisqu’une ouverture culturelle, sportive, éducative autre ne leur était plus accessible dans leur quartier.
    L’avantage des fondamentalistes religieux (toutes religions confondues) pour des lobbys économiques et politiques à dimension totalitaire (et je pense que l’ensemble de nos gouvernants sont dans ce cas de figure avec l’ultralibéralisme sans frein qu’il soit industriel, financier, etc), c’est qu’ils sont dans un fantasme aussi bien spirituel que sociétal et prêts autant à sacrifier leur vie que celle des autres.
    Ils sont donc des alliés objectifs de choix, même pour des pays qui sont plutôt laïcs en terme de gouvernance et de culture.
    Et c’est ce que je trouve très inquiétant car nous autres citoyens lambdas, nous ne pouvons pas faire grand-chose en dehors d’essayer d’éduquer à l’esprit critique, d’alerter aussi.
    Concernant les dérives criminelles de l’islam politique donc fondamentaliste, on peut constater qu’une partie des activistes sont armés par qui? Des lobbys d’extrême droite nationale comme internationale bien occidentale et plutôt laïque, liés au commerce de l’armement et visant une prise de pouvoir totalitaire tout en adoptant un discours de façade d’opposition au fondamentalisme islamique.
    Ce qui est le summum de la perversité et aussi de la manipulation, sans parler de toute la haine et la violence que véhiculent ces lobbys d’extrême droite.
    Alors comment éduquer dans un tel contexte en sachant tout cela?
    C’est souvent la question que je me pose en tant qu’enseignante, même si je n’enseigne que les arts plastiques et les arts appliqués.
    Qu’en pensez-vous en Belgique ou au Québec?
    Comment pouvons nous agir tous ensemble et chacun de notre côté, à notre petit niveau, sans nous retrouver pris entre deux générateurs de guerre et de chaos?

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  2. Bonjour Françoise,

    En réponse à ton dernier courriel, et concernant ta mort imminente avec -sortie du corps-.
    Ceci ne change en rien mes positions. Bien des spécialistes et scientifiques ont analysé ce phénomène qui ne prouve rien. Notre cerveau est conditionné à ce déjà reçu. Curieux, que des athées ayant eux aussi vécu -une mort imminente-; n’ont pas eu de visite de dieu! Des scientifique et spécialistes du cerveau ont déjà fait l’analyse de ce phénomène. Je me fie à la science et non à des expériences diverses des individus.
    L’important ce n’est pas de croire ou de ne pas croire; l’important c’est de bien vivre sa vie!

    Andréa

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    1. Chère Françoise,
      Je veux ajouter; que ton expérience soit pour toi, un soutien et un réconfort dans ta vie; je suis contente pour toi. C’est bien tant mieux, le bonheur c’est important.
      Andréa

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    2. Bonsoir Andrea

      Mon but en parlant de mon EMI n’est pas de changer les convictions de qui que ce soit.
      C’est juste mon expérience. Et elle me rend heureuse profondément depuis plus de 30 ans.
      J’ai lu et écouté des témoignages EMI d’athées qui ont eu une expérience spirituelle très forte sans pour autant avoir eu de culture religieuse auparavant. Comme j’ai pu lire des témoignages EMI de croyants qui ont fait des expériences ultra négatives et ultra traumatiques et qui du coup, se sont éloignés de la foi. Il y a de tout en terme d’expériences EMI durant les comas dépassés. Pour moi et ça n’engage que moi, ces expériences qu’elles soient positives ou négatives sont là pour nous apprendre individuellement quelque chose d’important que nous ne pourrions pas apprendre autrement ou plus difficilement (pour tout un tas de raisons et de contextes). Et que ce type d’expérience nous amène ensuite à une existence plus consciente à différents niveaux, pas seulement pour nous-même individuellement mais aussi pour les autres.

      Différents neurologues, complètement hermétiques à la spiritualité, à la religion et aussi ne croyant absolument pas à ce type d’expérience lors de coma, ont eu des accidents cérébraux avec coma dépassé et une EMI qui a changé leur position sur le sujet. C’est le cas de Eben Alexander. Mais il n’est pas le seul. Il existe différents centres scientifiques sérieux un peu partout dans le monde qui étudient de près ces expériences. Les sciences dures s’y penchent de plus en plus et pas seulement la physique quantique. Et ils n’abordent pas le sujet sous l’angle religieux et spirituel. Mais sous l’angle énergétique, mathématique et scientifique.

      Personnellement, je reste très ouverte sur le sujet. Je n’exclus rien.
      Et surtout, je précise toujours que mon vécu EMI reste une expérience personnelle, surtout pas une vérité et encore moins universelle. Pour moi c’est une réalité qui alimente ma foi depuis 30 ans et qui nourrit ma spiritualité, mon rapport à moi-même et aux autres au quotidien hors religion.

      Mais je comprends tout à fait et depuis fort longtemps que ça ne fasse pas sens pour d’autres.
      Et ça ne me dérange en rien. La diversité, l’altérité sont pour moi des richesses.

      Au plaisir d’échanger.
      Bien cordialement

      Françoise

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  3. Pour ma part, je serais également de l’avis d’Andréa. L’histoire de l’humanité nous montre que foi et sciences n’ont jamais fait bon ménage. La raison aura dû en effet remettre la foi à sa place un nombre incalculable de… fois Et la foi se sera servie des sciences pour tenter de démontrer son bien-fondé. Avant que l’avancement des sciences ne se retourne à nouveau contre elle… Désormais, c’est l’énergie quantique qui serait censée venir « sauver » la justesse de la foi… Les EMI sont multiples, avec des spécificités propres à la culture et aux croyances des personnes l’ayant vécue, ce qui démontre déjà, à mon sens, une subjectivité certaine et non une expérience commune universelle. A nouveau, ce qui ne s’explique pas encore n’est pas « mystère de foi ». Les EMI peuvent parfaitement s’expliquer rationnellement. Pour alimenter le débat, que je trouve personnellement passionnant :

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    1. Coucou Pascal

      Merci pour ces vidéos.
      Charbonier n’est pas Le ponte des EMI. Mais sans doute le plus connu médiatiquement dans le monde francophone à aborder ces sujets. Ne connaissant pas le livre de Thomas Durand, je vais l’écouter avec grand plaisir.
      Merci pour cet ajout.
      Ce qui me peine concernant Charbonier, est le commerce qu’il fait du sujet ces dernières années.Manifestement, Thomas Durand aussi fait commerce dessus puisque vendant un bouquin. Pour moi et ça n’engage que moi, je trouve que le sujet est trop respectable pour y mêler des questions d’argent. Sans doute mon côté puriste. Pour moi, l’EMI n’est pas monnayable. A quelque niveau que ce soit.
      C’est sans doute le plus gros souci que je vois avec ce sujet avec la récupération religieuse et sectaire (je pense notamment au Renouveau Charismatique ou aux sectes New Age qui tentent d’instrumentaliser les expérienceurs EMI et leurs témoignages). En même temps, c’est sans doute un passage obligé mais sincèrement, ça me répugne et me navre profondément.

      Pour moi, ça devrait juste être débattu humainement, oralement ou par écrit sans question d’argent ou de vente de bouquin.

      La physique quantique n’est pas du tout là pour sauver la foi.
      Elle est indépendante.
      Les physiciens, les mathématiciens qui s’y intéressent sont pour la plupart athées, à minima agnostiques et très heureux de l’être. Mais pour autant, ce qu’ils constatent au travers d’expériences très rationnelles en physique et mathématique, les interroge sur le sujet. Cette ouverture d’esprit je la trouve très intéressante. Car elle ne ferme aucune porte ni aucune hypothèse.

      Bises amicales
      Françoise

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  4. En réponse à votre proposition.
    Actuellement, je suis débordée par le sujet de la laïcité et la loi 21; encore aujourd’hui je prépare des écrits sur le sujet; en vue de publier. Et je prépare aussi une rencontre éventuelle que nous devons avoir avec notre premier ministre; nous sommes quatre personnes; et en préparation, il nous faut lire bien -des documents- en lien avec le sujet que nous voulons traiter. Je ne suis donc pas disponible pour des échanges, présentement, et pour quelque mois.
    En toute cordialité,
    Andréa

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