Pascal hubert « Tendresse. »

TENDRESSE

Tendresse, tu es entrée dans le désordre

de mon existence bien rangée
Tendresse, tu es arrivée dans ma vie

tel un vent léger
Tendresse, tu as effacé sous nos pas

les chemins trop étroits
Tendresse, pour partir au large

tantôt dans les forêts profondes,

tantôt sur les plages à perte de vue
Tendresse, avec toi je suis entré

dans le manoir obscur de mes peurs
Tendresse, avec toi je me suis perdu

pour enfin me trouver

Tendresse, je te dois le dégel

de mes émotions étouffées

Tendresse, tu sais

que ce n’est pas rien

Tendresse, tu as fait remonter en moi

les mots qui me manquaient
Tendresse, tu m’as offert un monde nouveau

dont j’ignorais la saveur
Tendresse, tu t’es offerte

à mes bras maladroits
Tendresse, nous nous sommes apprivoisé

au fil des jours
Tendresse, nous nous sommes rejoint

à la jointure de l’être
Tendresse, tu sais comme moi

ces mots indicibles et vains
Tendresse, tout cela restera à jamais

notre doux secret
Tendresse, après le rivage de la mort

peu à peu les vagues de l’océan
Tendresse, sans toi je ne serais pas

celui que je suis devenu
Tendresse à deux et en creux

pour mieux se donner, ailleurs et à eux
Tendresse, merci

d’avoir croisé ma route
Tendresse, merci

pour ta confiance
Tendresse, merci

pour ton regard si présent

et qui vient de si lointain
Tendresse, nous puisons notre lien

à la même source
Tendresse, entends ma voix
Tendresse, recueille mes larmes
Tendresse, tu vis en moi
Tendresse, je suis là
Tendresse, tendrement

Tendresse, je n’oublie rien
Tendresse, tu te reconnaîtras

Tendresse, je t’aime
Amicalement, avec tendresse

Pascal HUBERT, 11.11.22

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