La vie a-t-elle un sens ?

 

La vie a-t-elle un sens ?

 

Aussi longtemps que tu cherches un sens à ta vie, tu fais fausse route. Tu t’inventes des croyances, toutes différentes selon l’époque de ta naissance. Tout cela n’a aucun sens…

 

Mais que d’idées fausses, à abandonner. N’est-ce pas ?

 

Il importe de se méfier des pourvoyeurs de sens. Au nom de leurs « idéaux », ils exigent votre soumission. Et nous voilà dépossédés de notre vie, de notre identité, de notre cheminement singulier. Leur pensée est totalitaire, comme toute pensée unique. Elle sait, au besoin, se montrer violente. En actes, ou en paroles. De la menace physique, à la menace de l’enfer. L’histoire regorge d’atrocités, au nom d’une Vérité !

Il est pourtant une chose, simple et lucide à comprendre : le pourquoi de l’existence ne nous autorise nullement à fabriquer des réponses « bouches-trou ». En cela, les religions sont bien un poison pour l’âme. Combien de vie volées pour s’y être soumis, de bonne foi ? Le temps de s’en apercevoir, et la vie est parfois déjà bien entamée. Eh non, l’humain n’a jamais été le nombril de l’univers…

C’est humain, nous aimerions comprendre. Mais qu’y a-t-il à comprendre, à la vie, à la mort ? À la souffrance de l’innocent, à la Shoah ? Aux persécutions, à la pauvreté ? Aux religions, aux sectes ? Rien, absolument rien. C’est ainsi. Il n’y a pas de plan divin, de trajectoire de l’humanité, de sens de l’histoire. Ce n’est ni bien ni mal. C’est ainsi, l’humain est seul responsable. À lui de se prendre en main, sans plus se tourner vers le Ciel. D’ailleurs, dès qu’il maîtrise les événements, il en oublie vite les dieux.

C’est qu’il n’est nul besoin rationnel de convoquer les divinités. Pour donner un sens, pour espérer un happy end. Tout cela relève de l’infantilisme séculaire, de  schémas de pensées vieux comme le monde. Usés jusqu’à la corde, depuis que nos ignorances reculent. Que nous avions toujours cherché à combler, par tant de superstitions. Ce que nous devenons à notre mort, ce n’est guère confortable. Mais, nous n’en savons absolument rien !

Nous n’aimons pas le silence, l’insécurité, le non-sens apparent. Alors nous le comblons, depuis la nuit des temps. Par notre imaginaire, par notre besoin de posséder la vie, et les autres. Voilà bien l’étroitesse de nos pensées, la preuve de nos conditionnements, la difficulté de penser autrement. D’accepter de ne pas savoir, puisque nous n’avons jamais su.

Il est un fait que, les dieux étant silencieux, nous n’avons cessé de les inventer. À notre image, pour notre plus grand malheur. En échange de notre soumission, de la perte de notre liberté. Tout cela récupéré par des religieux, qui vous vendront des « Promesses de vie éternelle » jamais tenues. Et pour cause…

Depuis que la Vérité est censée sortir de la bouche des clercs, ils n’ont jamais vendu que du vent. Tous ces vendeurs d’illusions charrient toujours les mêmes inepties, et leur lot de dérives. Mais, qu’à cela ne tienne, confiant dans les dieux, ils redonneront un sens à leurs propres crimes. Juifs, chrétiens ou musulmans, un même mensonge. Conservateurs ou progressistes, toujours un même livre abscons. Il n’y a rien d’éternel à tirer de vérités archaïques. Il n’est rien d’immuable, à tirer de nos vies toujours mutantes.

Je n’ose imaginer le nombre de pages écrites par des religieux, pour ne rien dire d’authentique. Il est un fait que chaque remise en question en entraîne une autre. C’est que l’obscurantisme recule, à mesure que les sciences éclairent notre ignorance. C’est que mieux vaut, depuis toujours, se fier à la raison qu’à notre imaginaire. C’est qu’aucune vérité n’est jamais tombée du Ciel ! Sont bien plus honnêtes ceux qui ne savent pas, plutôt que proférer encore des vérités fausses.

Rien n’explique la mort, excepté les idées reçues. C’est pourquoi, je ne cherche plus à la justifier. Ni à cause du péché, ni de l’expiation. Prendre sa vie en main, sans craindre l’enfer. Voilà une bonne nouvelle, qui ne pourra jamais plaire aux semeurs de « bonnes paroles ». La vie a-t-elle un sens ? Tâcher de la vivre au mieux, voilà qui est largement suffisant… Et tellement libérateur ! N’en déplaise, à tous ces imposteurs religieux. Le reste n’a jamais été en notre pouvoir…

Pascal HUBERT

 

 

La pensée critique appliquée à soi, avec Élisabeth Feytit

 

 

 

 

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2 réponses sur « La vie a-t-elle un sens ? »

  1. Deux petits liens philosophiques sur le sujet qui je pense t’intéresseront en terme de questionnements critiques et de références:

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