Scandales à la Pell
« Le cardinal Pell souhaite “éviter les scandales“ pendant le Jubilé de la Miséricorde. »
De la justice des hommes, ils n’ont cure d’ordinaire. Leurs prêches vous rappellent la justice divine. Dès le moindre péché mortel, si vous ne marchez pas droit. Ça, c’est pour la galerie, tant que les prélats ne se sentent pas concernés. Par leurs crimes, leurs délires. Sans quoi, ils sont les premiers à revendiquer : la « présomption d’innocence » et le droit d’user de toutes les voies de recours. Certes, fidèles aux apôtres, à l’église apostolique. Mais pas idiots non plus. Ne jamais montrer l’exemple, ne jamais reconnaître ses torts.
Le beau catéchisme savamment élaboré, l’amour du prochain. La confession, à la moindre peccadille. C’est pour le simple fidèle, du dimanche. Le prélat, lui, est au-dessus des « lois naturelles ». Bien au-dessus de tout soupçon. De déviance, il ne peut y avoir. La vocation ne saurait être bien comprise, du commun des mortels. Passez votre chemin, vils mécréants. Priez seulement, votre foi éprouvée est à ce prix.
Depuis, les scandales questionnent. Pour le moins, tant ils sont à la Pell. Mais les prélats s’en moquent, le pouvoir sacré est d’une telle suffisance. Ne cherchez plus à mélanger l’Évangile, à leurs bonnes conduites. Lorsqu’il s’agit de bonnes pratiques, il n’est d’autres rapports que sexuels. Tous ces prélats nous ont vendu le même discours, c’est bien là l’incroyable aveuglement. Rester fidèle, malgré tout…
Le Synode des évêques sur la famille “ne peut pas changer l’enseignement de l’Église”, déclarait ainsi le cardinal George Pell en mai 2015, rappelant que cet enseignement était “basé sur celui du Christ”. Le même qui, sans rire, depuis sa prison à Melbourne pour pédophilie, se dit désormais « troublé » par l’Instrumentum Labori du synode amazonien, et tire la sonnette d’alarme : « Amazonie ou pas, en tout lieu de la terre, l’Église ne peut permettre qu’une confusion, et encore moins un enseignement contraire, n’abîme la Tradition apostolique. »
Homme de foi, il affirme encore : « Le fait de savoir que ma petite souffrance peut être utilisée à de bonnes fins en étant jointe à la souffrance de Jésus me donne un but et une direction » et « les défis et les problèmes de la vie de l’Église doivent être abordés dans un esprit de foi similaire ». Tant qu’à faire, là où il n’y a pas de gêne, il n’y a pas non plus de plaisir déviant…
Vous qui brandissez le Christ à tort et à travers, vous êtes vraiment certain de ne rien omettre, de ne pas bafouer l’un ou l’autre de ses commandements ? Vous, et toute la clique des prélats bien installés, vous n’êtes décidément que des vendeurs d’illusions. Vous aimez bien trop les avantages de votre fonction sacrée, pour lui préférer la simplicité d’une vie honnête et toujours en chemin. Mais, il est vrai aussi que vous conservez le soutien indéfectible du Vatican…
Il va falloir vous y faire. À vue simplement humaine, vous n’êtes plus crédible. Depuis tout ce temps, déjà… Le temps est venu de vous enterrer, définitivement. À coup de pelle, s’il le faux.
Pascal HUBERT
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