Tu ne sais rien du jour qui t’a vu naître
Tu ne sais rien du jour qui te verra mourir
Dans cet espace-temps l’immensité est silence,
effroi pour beaucoup
Mais les hommes ont entendu combler le vide
de leurs dieux innombrables
Plus guerriers les uns que les autres
Pour notre plus grand malheur
Comment voulez-vous que j’y croie encore ?
Ne pouvait-il pas s’exprimer de lui-même ?
s’il voulait se faire connaître
Dire clairement le sens de ce qui est ?
Plutôt que de laisser aux hommes l’opportunité
de l’inventer sans fin
Et toujours en son Nom
Jusqu’à la nausée, le trop-plein, les vérités infinies,
le mensonge enfin visible
Pour moi,
les hommes ont fait des dieux
un pantin à leur image
Et, par-dessus le marché, ils s’étonnent encore
que nombre de femmes et d’hommes aient enfin osé
recouvrer la liberté dont les religieux les avaient privés
Un jour, il faut renoncer aux conditionnements infligés,
à tous ces dogmes, rites, prières et fatwas d’un autre temps
Il faut entendre raison,
loin, très loin des vérités imaginaires
Marcher seul contre tous ces faux dieux
Contre tout ce prêt-à-penser
Ces rabbins, clercs, imams
et autres bonimenteurs
Et puis l’innocence de cet enfant blessé à mort,
de ces femmes et de ces hommes violentés,
de tous ces camps d’extermination
Non, je ne puis décidément plus croire
aux dieux mortifères et sanglants de vos croyances
Et si jamais « Dieu » devait exister,
malgré tout ce que, depuis la nuit des temps,
les hommes en ont dit, et surtout fait
Et si jamais « Dieu » devait exister,
ailleurs que dans nos têtes
Il me saura gré de lui avoir rendu
son vrai visage
Ce qu’il devrait être en vérité :
Amour, enfin
Et innocence toujours
Par-delà toutes ces religions mensongères
et autres croyances séculaires
C’est dans un silence assourdissant
que je marcherai seul, jusqu’au bout
Par fidélité à soi
Enfin
Pascal HUBERT
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